Le climat de la Sarthe

La Sarthe, située à 150 km de la Manche et 220 km des côtes atlantiques, bénéficie ainsi d’une influence océanique dominante en toutes saisons. Toutefois, de par son relatif retrait par rapport à l’océan, le département connaît une certaine influence continentale, qui se caractérise par des hivers plus froids que sur la côte, et des étés plus chauds.
Cela a également une influence sur le régime de précipitations : l’écart entre le cumul de précipitations hivernales et le cumul de précipitations estivales est moins important que sur la côte. En effet, les perturbations pluvieuses venant de l’océan en hiver affectent de manière généralement atténuée le département. En été, les précipitations tombent majoritairement sous des orages.

Les environs du Mans et la partie sud du département de la Sarthe bénéficient d’un climat assez agréable, proche de celui de la vallée de la Loire, et parfois même plus ensoleillé. La partie nord du département, qui s’enfonce entre les collines du Perche et celles de la Normandie a un climat avec moins de soleil et davantage d’humidité. Son climat se rapproche de celui d’Alençon.

Même si ce climat sarthois relativement tempéré est globalement adapté à la randonnée pédestre, il est important de s’informer de la météo locale avant de programmer toute activité de nature. En cours de parcours, si la météo évolue, n’hésitez pas à adapter votre programme, voire annuler votre sortie qui doit rester, avant tout, une source de plaisir dans un cadre agréable.

Randonner en période hivernale

La randonnée en hiver exige une bonne préparation garantir sécurité et plaisir. Le froid, voire la neige, et les journées plus courtes nécessitent une planification et un équipement spécifiques.

1. Bien s’équiper

Il est indispensable de choisir des vêtements appropriés avec le principe des trois couches : une première couche respirante pour évacuer la transpiration, une deuxième couche isolante pour retenir la chaleur, et une troisième couche imperméable et coupe-vent pour vous protéger des éléments. Évitez le coton, qui retient l’humidité, et optez plutôt pour des matières comme la laine mérinos ou les fibres synthétiques.

Les chaussures doivent être imperméables et adaptées aux surfaces glissantes. Des guêtres peuvent être ajoutées pour empêcher la neige de pénétrer. N’oubliez pas de porter des chaussettes chaudes et d’emporter une paire de rechange sèche. Les gants, le bonnet, et une écharpe ou un cache-cou sont également indispensables pour protéger les extrémités, qui sont les plus vulnérables au froid.

2. Préparer son itinéraire

Les journées d’hiver sont plus courtes, il est donc important de choisir un itinéraire adapté à la durée de la lumière du jour disponible. Prévoyez des marges de sécurité pour les imprévus.

3. Gérer son effort et son alimentation

La randonnée en hiver demande plus d’énergie que celle en été, en raison du froid et de la marche dans la neige. Adaptez votre rythme pour éviter de trop transpirer, ce qui pourrait vous refroidir rapidement. Faites des pauses régulières pour vous hydrater et manger, même si vous n’avez pas soif ou faim. Emportez des en-cas riches en calories, comme des fruits secs, du chocolat, ou des barres énergétiques, pour maintenir votre niveau d’énergie.
Pensez à boire régulièrement, car l’air froid est souvent sec et peut entraîner une déshydratation. Une boisson chaude dans un thermos peut être réconfortante et utile pour se réchauffer lors des pauses.

4. Anticiper les risques liés au froid

L’hypothermie et les engelures sont des risques réels en randonnée hivernale. Apprenez à reconnaître les signes d’hypothermie, comme les frissons incontrôlables, la confusion, ou la fatigue excessive, et sachez comment y répondre : ajoutez des couches de vêtements, buvez une boisson chaude, et bougez pour générer de la chaleur.
En cas de vent fort, essayez de trouver un abri pour vous protéger et éviter de perdre trop de chaleur. Portez une attention particulière aux extrémités, car les doigts, les orteils, le nez et les oreilles sont les premières parties du corps à subir les effets du froid.