Le tour du Mans

De la place du Cardinal Grente, partir, au nord-est, dos à [la cathédrale Saint-Julien], rue du Château. Faire un gauche/droite pour remonter successivement les rues Lionel-Royer, de l’Abbaye Saint-Vincent, du Tertre Saint-Laurent et Banjan, à droite. Traverser le parc Banjan, à droite, jusqu’en haut, pour sortir rue de Sargé. La prendre à gauche puis continuer, tout droit, rue des Fontenelles pour arriver au château d’eau.

Bâtie du XIe au XVe, la cathédrale Saint-Julien occupe une surface bâtie de 5000 m2. Sa construction, étalée sur 5 siècles, en fait une véritable cathédrale archéologique. Une tour-clocher s'élève à l’extrémité de du transept sud. Ce monument témoigne de l'importance de l'évêché du Mans et du pèlerinage développé autour des reliques de Saint-Julien.
Adossé au coin sud-ouest de la nef est dressée la Pierre Saint-Julien. Ce menhir néolithique est le vestige le plus ancien de l'occupation humaine sur le site du vieux Mans. Ce bloc de grès à sabalites est le seul survivant d'un ensemble.

Continuer tout droit dans le [chemin des Fontenelles, ancienne voie romaine du Mans à Evreux]. Passer devant l'[église Saint-Aubin de Sargé, XIIe] puis traverser la D 301 aux Maréchaux. Passer devant le Haut-Ardrier et poursuivre jusqu'au Cassoir, tourner à droite sur le chemin du Château, et descendre le parcours boisé arrivant sur une petite route, la suivre à gauche pendant 80 m et enfiler le chemin creux en face pour arriver au carrefour de la Perche.
Bifurcation entre le parcours principal du GR®36 qui arrive de la gauche et se poursuit vers le Mans par le chemin creux, et l'itinéraire de contournement en cas de crue par Yvré-l'Évêque [Commerces, camping].

Cette église, dédiée à Saint-Aubin, VIe, aurait été érigée au XIe siècle, parallèlement à la voie romaine Le Mans - Evreux. Au XVIIe, elle est dotée d'un superbe retable magnifié d'ors et de sculptures dans la chapelle Sud, dit retable de la chapelle de la Vierge.
Sur sa façade Sud, la pierre à bannir, pierre tombale posée horizontalement à côté de 3 pierres tombales dressées le long du mur de l'église, servait à la publication des bans. c'était la "voie de Sargé" après l'office dominical.

Prendre à droite puis à gauche et rejoindre le carrefour des 3 Noyers sur la droite. Prendre le chemin en face, traverser une route et à la fin du hameau des Plantes, prendre à gauche le chemin boisé arrivant sur la D 91. La descendre à droite par le chemin protégé à droite de la route. Puis tourner à droite. À la [fontaine de Gérence], gravir le chemin sur la gauche et le redescendre en virant à droite dans le chemin creux pour aller franchir le [Pont dit des Romains] sur l'Huisne.

Arrêt Sargé-les-Le-Mans, infos et horaires disponibles sur www.setram.fr/ .

Franchir le Pont de Pierre sur l’Huisne. Continuer tout droit, passer le carrefour des Gravois et rester à gauche [Sur la berge gauche de la route, un séquoia centenaire de 6,50 m de circonférence] pour passer le pont sur la D 20bis. Au carrefour en T, emprunter la route à droite sur 330 m, puis à gauche à la seconde route pour atteindre le carrefour de la Fabrique [Monument d'Auvours à 300 m sur gauche]. Tourner à droite, traverser la D 314 au rond point, en le contournant par la droite, franchir la voie ferrée.

Après le Meslier, tourner à droite sous la D 20Bis pour rejoindre la D 92. La suivre à gauche, traverser le ruisseau du Gué Perray et prendre en face le chemin qui rentre dans le domaine de l'Arche de la Nature. Continuer tout droit sur 450 m pour retrouver l'itinéraire principal du GR® qui se poursuit en face.

Cet ouvrage, qui permet la traversée de l'Huisne, aurait été érigé pendant l'occupation des Romains, présents de 52 avant J.C. à l'an 496. Au milieu de XVIe, l'ouvrage est consolidé par l’évêque Jean du Bellay. Il ne subira plus de modification majeure depuis cette époque.
Henri IV l'aurait emprunté avec son armée à la fin du XVIIe.

Dans la pente, virer à droite sur le GR®36, en direction du Mans. rejoindre une allée plus large et poursuivre en biais à gauche. Avant les barrières, obliquer sur le premier chemin à droite jusqu'à la Futaie. Contourner le parking [Éolienne] par la droite et monter à gauche jusqu'au carrefour. Tourner à droite sur l'allée des Moulins.
Au carrefour [À droite, le Moulin des Noyers sur l'Huisne, toujours en activité], virer à gauche vers la Maison de la Prairie [Écomusée]. Après la ferme, partir à droite pour rejoindre et longer l’Huisne à gauche, puis le bras d’eau arrivant à l’enceinte de l’abbaye de l’Epau [À droite, Maison de l’Eau et des Énergies, aller-][retour d’1 km, ][balisage bleu. À gauche, entrée de l’Abbaye de l’Epau, abbaye cistercienne de 1229].

Arrêt George Sand, infos et horaires disponibles sur www.setram.fr/ .

Continuer au bord de l’eau et, en sortant de l’escalier métallique passant sous la D 152, prendre à droite sur 100 m puis à gauche. Longer la rivière à main gauche et poursuivre sur la digue (Si le portail est fermé, revenir en longeant le plan d’eau et rejoindre le parcours balisé au portail d’entrée de l’Île aux Sports). Suivre la rivière contournant l'Île aux Sports, sortir et, à gauche, longer la berge de l’Huisne sur 2 km pour arriver au [Pont des Vendéens, ruine historique sur la gauche]. Virer à droite pour rejoindre la station Tram Saint-Martin par la piste cyclable Attention lors de traversées des 3 voies de tram [En face, l'église Saint-Martin de Pontlieue].

Écomusée installé sur une ancienne ferme, il présente les différents aspects de l'agriculture entre élevage et cultures.

Avant le quai, traverser les voies de tram Prudence et la rue par le passage protégé pour s'engager en face sous l'immeuble. Déboucher rue Louis Crétois et la suivre jusqu'au bout pour virer à gauche rue Bérard. Passer sous la voie ferrée et poursuivre sur le chemin de la Passerelle.

Fondée en 1229 par la reine Bérengère de Navarre, veuve de Richard Cœur de Lion, reconstruite au XIVe après un incendie et remaniée aux XVIIe et XVIIIe siècles, l'abbaye s'éteint à la Révolution française au départ des 6 derniers moines. Transformée en exploitation agricole, elle subit de fortes dégradations.
Acquise en 1959 par le conseil général de la Sarthe, elle est progressivement restaurée pour accueillir des manifestations culturelles.

Prendre à gauche la seconde rue, rue des Charmes jusqu'au bout. Après le virage à droite, s'engager dans l'impasse Floréal et longer une barre d'immeuble. Faire un gauche/droite par le chemin piétonnier pour déboucher rue d'Arnage et la suivre à gauche sur 250 m, en traversant l'Huisne.

Virer à droite dans l'allée des Potagers. Traverser les jardins familiaux par la gauche pour rejoindre le Parc du Gué de Maulny. Poursuivre en face en obliquant légèrement sur la gauche pour parcourir [la galerie de street-art]. Au carrefour en T, passer sous le tunnel à droite. Au sortir du parc, prendre à droite la passerelle pour traverser la Sarthe.

Écomusée installé dans l'ancienne usine de production d'eau potable de la ville du Mans, il présente les différents aspects de la vie aquatique, de l'hydrologie et sensibilise à la pollution de l'environnement.

Virer à droite sur la large allée [Nombreux panneaux d'interprétation sur la faune et la flore] pour remonter la rivière sur 1,4 km [À droite, l'écluse des Planches, à gauche, l'ancienne Manufacture des Tabacs avec sa monumentale fresque]. Au pont des Tabacs, faire un droite/gauche pour pénétrer dans [le Parc de l'Île aux Planches]. Au bout, faire un gauche/droite pour longer le [Port du Mans et sa capitainerie]. Poursuivre le long de la Sarthe.

Traverser sur le premier pont, le pont Gambetta, et virer à gauche le long du quai Louis Blanc [Panorama sur l'église Saint-Benoit, XIIe et Xve-XVIe, et la cité Plantagenêt au-dessus de sa muraille]. Faire 300 m [À gauche, le jardin des Tanneries avec sa guinguette et ses ruines] avant de traverser à droite la rue et la contre-allée pour gravir en face l'escalier de la Grande Poterne et pénétrer dans [la Cité Plantagenêt].

Aussi nommé Pont de Pontlieue, ce pont en pierre qui traversait l'Huisne fut achevé au cours du XIe siècle. Il est célèbre pour avoir été miné par les troupes mancelles lors de l'insurrection vendéenne. Le pont fut ainsi détruit avant l'arrivée des vendéens dans la ville, juste avant le massacre de la Bataille du Mans.

Prendre à gauche la rue de Vaux puis monter à droite la rue du Bouquet jusqu'à la Grande Rue. La Prendre à gauche, passer le square du Conservatoire et le square Jacques Dubois [Maison du Pilier Rouge à droite : Office du Tourisme, à gauche la vue plongeante sur la vallée de la Sarthe expliquant la position stratégique de la Cité Plantagenêt] et poursuivre en face jusqu'à la place Saint-Michel. Contourner la cathédrale par la gauche [Le long de la nef, la pierre Saint-Julien] pour rejoindre le point de départ.

Cette église de style néo-classique est réédifiée en 1827, en calcaire et grès, sur un nouveau site car l'ancienne église d'origine romane, en mauvais état, était devenue trop petite du fait de l'accroissement de la population.

Après la perte de l'Alsace et de la Lorraine, à la suite de la défaite de 1970, la ville du Mans s'est dotée d'une manufacture pour remplacer celles de Strasbourg et de Metz. Ce bâtiment de calcaire et grès a été terminé en 1881. Sa fermeture en tant que usine de production en 1988 entraîne une reconversion en Direction régionale de distribution de tabac. De nos jours, le bâtiment n'est plus le lieu du travail quotidien que d'une centaine de salariés affectés à la distribution de cigarettes.
A l’initiative du Conseil des Quartiers Le Mans Ouest, dans le cadre du budget Participatif initié par la Ville du Mans, une fresque monumentale évoquant les travailleurs et travailleuses a été réalisée sur trois ans, en juin 2020, 2021 et 2022 sur la façade longeant le canal, par l'artiste Héol Jeffroy.

Depuis le XVIe siècle, de nombreux projets sont établis pour permettre la remontée des bateaux jusqu'au Mans. La canalisation de la Sarthe et la construction d'un port se concrétisent par la mise en chantier de l'ouvrage entre 1827 et 1839.
L'arrivée du chemin de fer réduit peu à peu l'activité portuaire qui s'est reconverti dans le tourisme fluvial.

Bâtie pour la première fois au XIIe siècle, puis rebâtie aux XVe et XVIe siècles sur des ruines gallo-romanes et mérovingiennes. Elle fut grandement endommagée par la suite, ce qui a amené à sa reconstruction en 1903. Elle est réinaugurée en 1910.
Dans la crypte de Sainte-Scholastique, ont été retrouvées d'anciennes épitaphes et de nombreuses substructions d'origine mérovingienne.

Les chemins creux étaient les anciennes voies de communication. Que ce soient les vestiges des anciennes routes entre villages, voire des grandes voies de circulation, ou les simples chemins qui reliaient les parcelles agricoles aux villages, hameaux et fermes, la plupart de ces voies apparaissent encore parfaitement sur les cadastres communaux.
Le chemin des Fontenelles est le vestige de l'ancienne voie Romaine de la Cité Plantagenêt à Évreux et son tracé est toujours apparent. Si, au Mans, son tracé est bitumé, il a été respecté et est transformé en rues. Au sortir de la rocade Mancelle, il devient chemin de terre, assez large, et toujours employé par nombre de piétons et cyclistes. Le Grand Chemin mansais du nord passe par la Mare aux Bœufs, longe l'église Saint-Aubin, passe aux Maréchaux puis dévie légèrement vers l'est pour se poursuivre vers Savigné-l'Évêque. Ce chemin, chargé d'histoire, a vu passer nombre de têtes couronnées sur son pavage médiéval.
Les chemins creux, reliant hameaux et parcelles agricoles, sont bien plus étroits, souvent encaissés entre deux talus hauts plantés de haies ou d'arbres têtards dont le bois avait un usage domestique. Ils offrent des tunnels de verdure, frais et ombragés, tout en participant activement à la biodiversité. En favorisant la rétention de l’eau et en limitant les inondations et la pollution, les chemins creux et leurs haies jouent un rôle primordial dans la gestion de l’eau. Cependant, leur largeur inadaptée aux engins agricoles et le développement des grandes cultures furent les principales causes de leur disparition à partir des années 70. Aujourd’hui, ils connaissent un regain d’intérêt tant au niveau environnemental que touristique.
Le regain du tourisme de nature a remis au goût du jour tous ces anciens chemins comme le montre le tracé du Boulevard Nature qui fait pratiquement tout le tour de la métropole Mancelle sur d'anciens tracés réhabilités.